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SANTÉ

1.	Oser s'affranchir de sa mutuelle
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1. - Auto-mutuelle = devenir sa propre mutuelle et gagner de l'argent :

Pendant 25 ans j'ai fait comme la plupart des salariés, j'ai accepté de cotiser pour une mutuelle santé en me disant que s'il arrivait un pépin, ma famille et moi, nous ne risquions pas de nous trouver à la rue, en raison des frais médicaux auxquels nous ne pourrions pas pu faire face.

Au début nous étions tous en parfaite santé et quand on allait à la pharmacie, pour de petits bobos, on ne manquait jamais de nous préciser que nous avions une « bonne mutuelle ».

Puis les pépins sont arrivés, sournoisement, les uns après les autres. Sans entrer dans les détails, nous avons eu à faire face, en l'espace de quelques années, à ce qu'il convient d'appeler une longue maladie. En d'autres termes, un cancer digestif quasi généralisé. Aujourd'hui je pense être tiré d'affaire, mais cette pénible aventure m'aura permis de découvrir à quel point le cliché de « bonne mutuelle » est une idée reçue. Je vais tâcher de vous le démontrer.

En fait, il n'y a pas de « bonne mutuelle » : la seule bonne couverture santé complémentaire c'est celle que vous pouvez assurer vous-mêmes et je m'empresse de vous le prouver :

J'appuie ma démonstration sur l'exemple vécu que je connais le mieux : le mien. J'ai constitué un tableau relatant l'ensemble des dépenses de santé assumées par mon ménage au cours des dix dernières années. Tous les montants annoncés sont réels, au centime près. J'ai seulement modifié le nom des médecins pour respecter leur vie privée. J'ai noté, dans un tableau, le montant de mes dépenses de santé et celui de mes remboursements, en distinguant bien les versement effectués par la sécurité sociale de ceux effectués par la mutuelle.

A ce stade, il faut préciser que la cotisation à l'assurance maladie, en France, est obligatoire. Sa rentabilité n'a donc pas à être discutée car je ne sache pas qu'il soit possible d'y renoncer.

A l'inverse, la souscription d'une complémentaire santé (la fameuse mutuelle) n'est pas obligatoire (du moins pour l'instant).
Et nous allons pouvoir examiner de près qui est gagnant dans cette affaire : la mutuelle ou l'adhérent ?

Il vous suffit, pour cela, de consulter le classeur que je mets en ligne, sous forme de fichier de document portable (le fameux pdf).

Les dépenses mentionnées sont celles d'une famille de quatre personnes, entre 1997 et 2008. La différence entre les cotisations versées à la mutuelle et les remboursements qu'elle a effectués représente, dans mon cas, plus de huit mille six cent euros sur dix ans. Plusieurs périodes d'hospitalisation lourde, des frais dentaires et d'optiques font partie du calcul.

A vous de vous faire votre opinion

Idée trouvé par :

Lucien RUBEMPRE

Mise en ligne le :

11 octobre 2009

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